Du cachot aux rênes du pouvoir, cette princesse arménienne injustement oubliée de l’Histoire trouve sa place au panthéon des Reines de sang dans ce somptueux diptyque. Le siège d’Antioche s’installe et, alors que les notables de la cité enjoignent Constance d’ouvrir les portes, elle organise la résistance avec fougue en espérant que le messager qu’elle a fait partir plus tôt pour Jérusalem reviendra rapidement avec l’armée du roi Baudoin. Car si Antioche ne se prend pas par les armes, on peut en affamer ses habitants.