Canardo revient sur les terres familières du Duché du Belgambourg : ironie ravageuse et turpitudes en tout genre... en noir majeur !
Branle-bas de combat au conseil des ministres du Belgambourg ! De nouvelles populations d´origine étrangère ont récemment fait leur apparition sur le territoire national, perturbant la tranquillité du Duché qui pour l´essentiel n´attirait jusqu´alors, en fait d´étrangers, que d´inoffensifs exilés fiscaux... Venues de la Belgique toute proche, via le lac Belga qu´elles traversent clandestinement à la faveur du brouillard et des nuits sans lune, des bataillons de chômeuses wallonnes déferlent sur le Duché, où elles alimentent travail au noir et réseaux de prostitution. Qui plus est, la présence massive de ces boat people d´un nouveau genre menace l´image du lac Belga, principal attrait touristique du Belgambourg. Bref, il faut agir ! D´où l´entrée en scène de l´ex-commissaire Garenni, retraité de la police belge bombardé nouveau patron de la police du lac. Qui, au bar du port, retrouve son vieux complice Canardo. Celui-ci enquête pour le compte d´une jeune femme amnésique à la recherche de son identité. Sauvée de la noyade dans le lac par un pêcheur qui l´a recueillie, elle a tout oublié de son passé et ne possède rien qui pourrait permettre de l´identifier. À l´exception d´une chose : un bouton de manchette en or frappé aux armoiries du Belgambourg...
Manifestement très inspiré par l´actualité récente de l´Europe, Benoît Sokal revient en grande forme avec un Canardo qui ne l´est pas moins, dans une veine bien noire.